Un diagnostic d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée bouleverse l’existence. Il faut tout d’abord assimiler la nouvelle, s’adapter à la situation et faire face à des sentiments comme la colère, l’angoisse ou la honte qu’une telle annonce peut déclencher. Prenez tous les deux le temps nécessaire pour cela.
Surmonter la honte
avril 2024
Les conseillères du Téléphone Alzheimer (de gauche à droite):Irene Lagger, Yasmina Konow et Agnès Henry
Informer son entourage peut s’avérer très utile. Même si certaines personnes, se sentant désarmées, commencent par prendre leurs distances, l’expérience montre que la plupart des gens réagissent avec compréhension et solidarité. En parlant ouvertement de la maladie, vous sensibilisez vos proches et leur permettez de bien vous soutenir, vous comme votre épouse. C’est aussi un bon moyen de mettre en place suffisamment tôt un réseau de soutien.
De plus, cela permet d’éviter tout malentendu et de désamorcer des situations délicates. Je vous encourage à franchir ce pas, car avec le temps, vouloir « sauver les apparences » vous demandera toujours plus d’énergie.
Ne restez pas seuls avec le diagnostic. Les différents groupes d’entraide des sections cantonales d’Alzheimer Suisse permettent aux personnes concernées d’échanger et de partager leurs expériences.
Pour trouver la section de votre région : alz.ch/sections
Le Téléphone Alzheimer
058 058 80 00
Du lundi au vendredi,
de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h
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